
Le site est un projet du Congrès juif mondial (CJM) et de l’UNESCO, l’organisation culturelle des Nations Unies.
« Il est essentiel que les gens du monde entier aient accès à des informations factuellement exactes sur la Shoah », a déclaré la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, dans un communiqué. « Dans le contexte de la montée mondiale de la désinformation, les plateformes de réseaux sociaux ont un rôle à jouer pour combattre les faux récits et la haine, et rediriger les utilisateurs vers des sources d’information fiables. »
L’expansion du site de sensibilisation sur la Shoah s’inscrit dans la continuité d’une volte-face de Facebook qui a commencé l’année dernière, lorsque le géant des médias sociaux a déclaré qu’il allait interdire le négationnisme, après avoir défendu pendant des années sa diffusion comme une sorte d’expression mal informée mais légitime.
Le Congrès juif mondial a travaillé avec Facebook pour lutter contre le négationnisme. L’année dernière, avant le changement de politique, l’Anti-Defamation League a co-organisé un boycott publicitaire très médiatisé de Facebook pour protester contre son approche des discours de haine.